Ce document décrit l’installation d’un serveur OpenPLM en version stable 1.1
Versions précédentes:
Ce tutoriel a été réalisé à l’aide des logiciels suivant :
- Ubuntu 12.04 LTS server edition
- Apache Server version: Apache/2.2.22 (Ubuntu)
- PostgreSQL 9.1
- Python 2.7.3
- Django 1.3.1
- Celery 2.4.6
- Haystack 1.2.7
- Xapian 1.2.8
- Lepl 5.1.1
- South 0.7.3
Note
Le framework Django fonctionne aussi avec des bases de données SQLite 3 et MySQL, ainsi qu’avec d’autres serveurs web. Tout retour sur des installations basées sur ces combinaisons sont les bienvenues. Pour plus d’information, vous pouvez consulter le site web de Django
Pour commencer, il faut satisfaire quelques dépendances :
- apt-get install swig build-essential pkg-config gettext
- apt-get install apache2 libapache2-mod-wsgi
- apt-get install python-pip python-dev python-imaging python-kjbuckets python-pypdf ipython
- apt-get install graphviz graphviz-dev python-pygraphviz
- apt-get install python-xapian rabbitmq-server python-django python-docutils
- apt-get install python-django-celery python-django-south python-pisa
- apt-get install postgresql python-psycopg2
- apt-get install libgsf-bin
- pip install odfpy 'django-haystack<2' lepl
Les dépendances suivantes sont aussi nécessaires pour permettre la recherche textuelle dans les fichiers :
- apt-get install poppler-utils html2text odt2txt antiword catdoc
- pip install openxmllib
- wget -O openplm-1.2.tar.gz http://wiki.openplm.org/trac/downloads/7
On extrait le code dans /var et l’on renomme le répertoire en django
- tar xzf openplm-1.2.tar.gz /var/
- mv /var/openplm /var/django
Tout les fichiers utilisés par un nouveau site django seront stockés dans ce répertoire.
- cd /var/django/openPLM
Par défaut, les fichiers sont configurés pour une utilisation après un svn checkout, quelques modifications sont donc nécessaires pour adapter le chemin (simplement, il faut supprimer la partie trunk/openPLM/). Pour le faire, deux solutions sont possibles. Soit vous utilisez la commande sed suivante (à partir du répertoire /var/django/openPLM) : sed -in 's#\(/var/django/\)openPLM/trunk/#\1#' settings.py apache/django.wsgi etc/default/celeryd Ou alors vous pouvez éditer les fichers à la main :
settings.py changer MEDIA_ROOT et TEMPLATE_DIRS :
MEDIA_ROOT = '/var/django/openPLM/media/' ... TEMPLATE_DIRS = ( # Put strings here, like "/home/html/django_templates" or "C:/www/django/templates". # Always use forward slashes, even on Windows. # Don't forget to use absolute paths, not relative paths. "/var/django/openPLM/templates", )
apache/django.wsgi changer les trois sys.path.append
sys.path.append('/var/django/') sys.path.append('/var/django/openPLM') ... sys.path.append('/var/django/%s' % app.replace("openplm.", "openPLM/"))etc/default/celeryd changer CELERYD_CHDIR
CELERYD_CHDIR="/var/django/openPLM"
mkdir /var/postgres
chown postgres:postgres /var/postgres/
locale-gen fr_FR.UTF-8 (remplacer fr_FR.UTF-8 avec la locale utilisée)
su postgres
export PATH=/usr/lib/postgresql/9.1/bin:$PATH
Note
Ne pas oublier d’adapter la commande au numéro de la version de postgresql utilisée
initdb --encoding=UTF-8 --locale=fr_FR.UTF-8 --pgdata=/var/postgres/
postgres -D /var/postgres & (ce n’est pas un problème si postgres est déjà lancé, il n’est pas nécessaire de le redémarrer.)
psql:
postgres=#create database openplm; postgres=#create role django with password 'MyPassword' login; \qexit
python bin/change_secret_key.py
Note
La majorité des commandes supposent que vous êtes situé dans le répertoire /var/django/openPLM, ce qui devrait être le cas si vous suivez ce tutoriel. Si une commande ne fonctionne pas comme prévue, vérifier que vous êtes bien dans le bon répertoire.
Éditer le fichier /var/django/openPLM/settings.py et définir le mot de passe de la base (‘MyPassword’). Il s’agit du mot de passe défini avec la commande create role django with password 'MyPassword' login; Ici l’utilisateur base de donnée (DATABASE_USER) est django, et non pas l’administrateur Django créé avec ./manage.py syncdb --all.
Par example:
# settings.py
DATABASES = {
'default': {
'ENGINE': 'django.db.backends.postgresql_psycopg2', # or 'postgresql', 'mysql', 'sqlite3', 'oracle'.
'NAME': 'openplm', # Or path to database file if using sqlite3.
'USER': 'django', # Not used with sqlite3.
'PASSWORD': 'MyPassword', # Not used with sqlite3.
'HOST': 'localhost', # Set to empty string for localhost. Not used with sqlite3.
'PORT': '', # Set to empty string for default. Not used with sqlite3.
}
}
On exécute ensuite les commandes suivantes :
- ./manage.py syncdb --all
- ./manage.py migrate --all --fake
- ./manage.py loaddada extra_lifecycles
Note
Vous devez créer un utilisateur superadmin pour Django, ainsi qu’un utilisateur spécial appelé ‘company’. superadmin est utilisé pour administrer openPLM via l’interface d’administration. company permet d’accéder à tout le contenu de openPLM et devrait être devrait être utilisé pour sponsoriser d’autres utilisateurs.
Création du répertoire où seront stocker les fichiers uploader :
- mkdir /var/openPLM
On ajuste les droits :
- chown www-data:www-data /var/openPLM
On ajuste aussi les droits pour le répertoire où sont stockés les aperçus :
- chown www-data:www-data /var/django/openPLM/media/thumbnails
Bien que haystack supporte plusieurs moteurs de recherche, openPLM utilise xapian. Si vous souhaitez stocker les index dans un autre répertoire, vous devez modifier la variable HAYSTACK_XAPIAN_PATH dans le fichier settings.py.
Une fois haystack configuré, il faut reconstruire l’index :
- ./manage.py rebuild_index
- chown www-data:www-data -R /var/openPLM/xapian_index/
openPLM utilise Celery pour gérer les taches asynchrones. Celery a besoin d’un ‘broker’, vous pouvez utiliser n’importe quel ‘broker’ supporter par Celery, mais rabbitmq est recommandé.
Pour configurer rabbitmq, il faut créer un utilisateur et un vhost (en tant qu’utilisateur root) :
- service rabbitmq-server start
- rabbitmqctl add_user openplm 'secret' (changer le mot de passe, utiliser des simple quotes pour spécifier des charactères spéciaux ou des espaces.)
- rabbitmqctl add_vhost openplm
- rabbitmqctl set_permissions -p openplm openplm ".*" ".*" ".*"
Il faut ensuite modifier les paramètres BROKER_* dans le fichier settings.py. Si vous suivez ce tutoriel, il vous suivez d’adapter le mot de passe BROKER_PASSWORD.
Par exemple :
# settings.py
BROKER_HOST = "localhost"
BROKER_PORT = 5672
BROKER_USER = "openplm"
BROKER_PASSWORD = "secret"
BROKER_VHOST = "openplm"
celeryd, le démon Celeryc doit être lancé. openPLM comprend un script de démarrage:
- cp /var/django/openPLM/etc/init.d/celeryd /etc/init.d/celeryd
- cp /var/django/openPLM/etc/default/celeryd /etc/default/celeryd
- chmod +x /etc/init.d/celeryd
- mkdir /var/{log,run}/celery
- chown www-data:www-data /var/{log,run}/celery
Pour lancer celeryd, exécuter /etc/init.d/celeryd start.
./bin/check_modules.py
All is ok
Éditer le fichier de configuration d’Apache (/etc/apache2/httpd.conf) et ajouter les lignes suivantes :
WSGIScriptAlias / /var/django/openPLM/apache/django.wsgi
# required to enable webdav access
WSGIPassAuthorization On
<Location /media/thumbnails>
WSGIAccessScript /var/django/openPLM/apache/access_restricted.wsgi
</Location>
Alias /media /var/django/openPLM/media
<Directory /var/django/openPLM/media>
Order deny,allow
Allow from all
</Directory>
- service apache2 restart
Il y a deux façons possible d’ajouter des utilisateurs. La première méthode s’effectue directement depuis OpenPLM, dans l’onglet délégation. La deuxième méthode utilise l’interface d’administration.
La première méthode est la méthode recommandée pour ajouter des utilisateurs dans OpenPLM. Elle nécessite que la configuration email d’OpenPLM soit fonctionnelle.
Connecter vous sur OpenPLM. Si vous venez tout juste de terminer l’installation, vous pouvez vous connecter avec l’utilisateur company créé plus tôt.
Ouvrer votre navigateur et accéder à la page suivante :
http://your_site_address/
Note
your_site_adress est donnée à titre d’exemple, il vous faut utiliser l’adresse de votre instance d’OpenPLM
Ensuite suivez les instructions décrites dans Ajouter un utilisateur (parrainer)
Créer d’autres utilisateurs si nécessaire, puis déconnectez vous et reconnectez vous depuis votre nouveau compte utilisateur.
La deuxième méthode pour ajouter des utilisateurs n’est pas recommandée. Les choses peuvent mal tourner : problèmes de droits, mauvais référencement, etc La seule raison d’utiliser cette méthode est qu’elle ne nécessite pas une configuration email fonctionnelle. Mais il est quand même conseillé de prendre quelques minutes de plus pour configurer les emails et utiliser la première méthode.
Ouvrer votre navigateur web et aller sur la page :
http://your_site_address/
Note
your_site_adress est donné en exemple, vous devez bien sur utiliser votre propre adresse
Identifier vous en tant que superadmin :
Si vous obtenez une erreur IOError (socket closed), vérifiez vos paramètres, notamment tout ce qui est liée à Celery et RabbitMQ
Vous pouvez ajouter un nouvel utilisateur et éditer son profil en allant sur Home>Auth>User :
N’oubliez pas d’éditer Home>Plmapp>User profiles pour lui attribuer les bons droits d’accès à openPLM :
Note
Pour plus d’information sur l’utilisation du Django admin tool .
Maintenant, il vous faut créer un nouveau Site (utilisez l’interface d’administration) et renseignez la valeur de la variable SITE_ID dans le fichier settings.py.
Vous êtes maintenant prêt pour votre première connexion :
http://localhost/
Si votre serveur apache supporte HTTPS, vous pouvez forcer l’utilisation de connexions HTTPS en changeant à True la valeur des variables FORCE_HTTPS et SESSION_COOKIE_SECURE dans le fichier settings.py.
Toutes les connexion HTTP seront rediriger sur des connexions HTTPS.
Une configuration possible de apache (avec les modules rewrite et ssl activés) :
NameVirtualHost *:80
<VirtualHost *:80>
WSGIScriptAlias / /var/django/openPLM/trunk/openPLM/apache/django.wsgi
# required to enable webdav access
WSGIPassAuthorization On
<Location "/admin">
RewriteEngine On
RewriteRule (.*) https://%{HTTP_HOST}%{REQUEST_URI} [L,R=301]
</Location>
<Location "/media">
RewriteEngine On
RewriteRule (.*) https://%{HTTP_HOST}%{REQUEST_URI} [L,R=301]
</Location>
</VirtualHost>
NameVirtualHost *:443
<VirtualHost *:443>
SSLEngine on
SSLCertificateFile /etc/ssl/mycert.crt
SSLCertificateKeyFile /etc/ssl/mykey.key
SSLVerifyClient none
WSGIScriptAlias / /var/django/openPLM/trunk/openPLM/apache/django.wsgi
<Location /media/thumbnails>
WSGIAccessScript /var/django/openPLM/trunk/openPLM/apache/access_restricted.wsgi
</Location>
Alias /media /var/django/openPLM/trunk/openPLM/media
<Directory /var/django/openPLM/trunk/openPLM/media>
Order deny,allow
Allow from all
</Directory>
</VirtualHost>
Pour configurer l’envoi d’emails, plusieurs variables sont à votre disposition dans le fichier settings.py. Vous pouvez vous référer à la documentation Django pour plus de détails.
OpenPLM ajoute à celles-ci une variable EMAIL_OPENPLM, qui permet d’indiquer l’adresse mail spécifier dans le champ de (from) de chaque e-mail. Il s’agit habituellement d’une adresse en no-reply@.
openPLM utilise un lien symbolique (/path/to/openPLM/media/admin) qui peut être erroné sur votre système.
La commande suivante le corrigera : ln -s `python -c 'import django; print django.__path__[0]'`/contrib/admin/media /var/django/openPLM/media/admin
Cette erreur indique en général une mauvaise configuration de Celery qui ne peut pas se connecter à RabbitMQ
Voir Configuration de Celery pour plus de détails, assurez vous que RabbitMQ est bien lancé et vérifier les variables BROKER_* dans le fichier settings.py.
Vous pouvez reconstruire l’index du moteur de recherche (Configuration du moteur de recherche) et vérifier si openPLM trouve les objets.
Il est possible que celery n’arrive pas à mettre à jour l’index de recherche. Vérifier si le fichier de log de celery (/var/log/celery/*.log) contient une ligne ressemblant à [.. INFO/MainProcess] Got task from broker: openPLM.plmapp.tasks.update_index[...]. Il peut s’agir d’un problème de droits que chown www-data:www-data -R /var/openPLM/xapian_index/ pourrai réparer.
Il peut y avoir un problème avec le serveur apache. L’URL http://server/home/ offre-t-elle un résultat plus acceptable ?